PATHOLOGIES DU SPORT
Il existe une multitude de pathologies sportives dont certaines sont spécifiques à un type de sport…
Voici une liste non exhaustive des pathologies les plus couramment rencontrées en cabinet :
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Myo-Aponévrosite plantaire : c’est une inflammation de l’aponévrose plantaire et des structures musculaires environnantes. La douleur, présente à la partie inferieure du talon ou au milieu de la voute plantaire, se manifeste souvent au début de l’activité sportive, diminue pendant l’activité et peut revenir de manière plus intense le lendemain à froid lors du premier pas.
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Périostite tibiale : c’est une douleur ressentie lors de la course à pied ou à la palpation directe de la moitié inférieure du tibia le long de son bord médial. Le périoste est une membrane qui entoure l’os et qui permet sa vascularisation et sa croissance. Il est très innervé et permet également des insertions tendineuse et ligamentaire.
Une traction musculaire trop importante due à de mauvais appuis, des chaines musculaires lésionnelles, des microtraumatismes répétés ou des torsions osseuses exagérées peuvent déclencher une inflammation de cette membrane au niveau du tibia (périostite tibiale), qui, si elle est négligée ou mal prise en charge peut dégénérer en fracture de fatigue.
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Tendinopathies : terme générique désignant l’ensemble des lésions inflammatoires d’un tendon. Les plus courantes en pathologies sportives sont les tendinites d’Achille, les tendinites du Tibial Postérieur, les Tendinites Patellaire, les Ténosynovites du Tibial Antérieur, les Ténosynovites des Fibulaires… Elles sont caractérisées par une « triade douloureuse » : douleur retrouvée à la palpation directe, à la contraction contrariée du muscle et à l’étirement de celui-ci.
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Le syndrome de la bandelette Ilio-tibiale (essuie-glace) : le plus souvent retrouvée chez les cyclistes et les coureurs à pieds, cette pathologie se caractérise par une douleur au niveau de la face externe du genou, irradiant parfois au pourtour de la Patella. Elle se manifeste souvent après le même temps de course ou à la descente des escaliers. Pathologie aux causes multiples, elle peut vite devenir chronique et nécessiter l’arrêt de l’activité sportive.
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Pubalgies : il s’agit de douleurs localisées au niveau inguino-pubien, où se rencontrent les des deux os iliaques qui délimitent la partie antérieure du bassin. Zone soumise à des forces de cisaillement très importantes (majorées lors de la pratique sportive), elle est le lieu de rencontre des forces verticales descendantes (poids du corps, gravité…) et des forces verticales ascendantes (force de réaction au sol).
Tout déséquilibre au niveau du membre inférieur (jambe courte, translation du bassin, pronation unilatérale importante..), ou déficit d’équilibre musculaire entre les abdominaux et les adducteurs, risque de compromettre le fonctionnement équilibré du bassin et créer un terrain prédisposant à l’installation d’une pubalgie.
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Syndrome des Loges : « Douleurs d’effort au niveau d’une ou plusieurs loges musculaires, dues à l’élévation des pressions tissulaires, par inadéquation entre le contenant (parois de la loge) et le contenu (masse musculaire) » J.F. Kouvalchouk.
A l’effort, le volume musculaire augmente d’environ 30%. Lorsqu’un muscle est en sur-sollicitation, à cause d’un trouble statique sus ou sous jacent, son augmentation de volume dépasse la capacité de sa loge, ce qui comprime les nerfs et entrave la micro circulation locale, entrainant une sensation de brûlure qui cesse dès l’arrêt du sport. Dans la pratique de la course à pied, le muscle Tibial Antérieur est le plus touché, ce qui entraine une sensation de brûlure à l’avant du tibia, qui se manifeste aussi lors de la marche rapide, lors d’une activité sportive en montée (randonnée, Trail…) ou même dans les embouteillages (pédale d’accélérateur)…